Tout ... me le rappelle, chaque geste que je fais dans la maison.Quand je prends une serviette de toilette dans l'armoire, je me souviens quand je lui préparais sa valise pour ses séjours à l'hôpital.Quand je monte dans la bagnoire, je me souviens combien il avait du mal à y monter les derniers temps et la toute dernière fois, ça avait même été une vraie expédition.Quand je mets la table pour manger, je dois me souvenir de ne mettre que deux assiettes. Et je me souviens aussi les derniers jours quand il ne pouvait plus se lever et que je lui préparais son repas qu'il mangeait sur un plateau dans son lit. En lui coupant sa viande, car il ne pouvait plus se servir de son bras gauche.
Je trie des papiers et je tombe sur les versements de sécu qui correspondent à ses divers séjours à l'hôpital pour ses opérations, sur des papiers où il y a son écriture, sur la facture du centre de vacances où nous avions passé une semaine en été 2003, une semaine parfaite, juste avant sa première grosse opération, juste avant qu'on découvre son premier cancer.
Je sais qu'il est trop tôt pour que tout ça ne me fasse pas souffrir. Après tout ça ne fait même pas un mois qu'il est mort. Comment puis-je seulement encore admettre son absence définitive?
Commentaires (sur mon blog blogger):
toutes mes condoléances et bon courage à toi.
Je...je n'étais pas passé par ici depuis si longtemps...je découvre ce qui est arrivé...je ne peux t'envoyer que des pensées.je me sens bien petite, devant l'immensité de ce qui t'arrive.
Bon courage.
denis: merci
sel: des pensées c'est déjà beaucoup
Comme je l'ai déjà dit: du courage, je ne sais pas si j'en ais ou plutôt je suis bien obligée d'en avoir, je ne peux faire autrement que d'avancer de toutes façons, pour ma fille surtout.
UMA