Je suis allée chez mon médecin aujourd'hui et comme chaque fois nous parlons un peu. Même quelquefois beaucoup, mais là ça n'a pas duré très longtemps. J'aurais aimé poursuivre la conversation, mais ma fille était avec moi et je n'ai pas voulu m'étendre.
Quand je lui ais dit que j'avais eu un accrochage et que j'avais arraché tout le côté droit de ma voiture. Il m'a dit: "ah! ah!, le côté droit, comme ça se trouve". Puis il a ajouté: "si vous ça peut vous aider".
C'est là que j'aurai voulu parler plus, mais que je n'ai pas osé à cause de la présence de ma fille.
Et j'ai ressenti une immense peine que je ressens encore. Je pense que je comprends ce qu'il a voulu dire. Que je tente en quelque sorte d'arracher mon côté droit qui est le côté de l'homme, du masculin pour essayer de ne plus ressentir la peine de la mort de mon mari.
Comme si j'avais besoin d'arracher mon homme (homme=masculin=côté droit) de moi pour guérir de ma peine. Maintenant, en l'écrivant, je ne suis pas sûre que c'est ce qu'il voulait dire.
Ce que je ressens en tout cas ce soir, c'est que je ne voulais pas l'arracher. Je voulais et veux encore le garder aussi longtemps que possible. On me l'a arraché, c'est la vie qui me l'a arraché et je crie "NON" de toute la force de mon âme.
Il n'est plus là, j'ai perdu un pilier qui solidifiait ma vie. Maintenant, je me sens fragile, vulnérable et toutes les merdes qui m'arrivent en ce moment, j'ai l'impression que c'est pire que s'il était là. On n'est plus deux pour faire face aux bourrasques de la vie, je suis seule et j'ai quelqu'un à protéger en plus, alors que je me sens si peu solide.
Quand je lui ais dit que j'avais eu un accrochage et que j'avais arraché tout le côté droit de ma voiture. Il m'a dit: "ah! ah!, le côté droit, comme ça se trouve". Puis il a ajouté: "si vous ça peut vous aider".
C'est là que j'aurai voulu parler plus, mais que je n'ai pas osé à cause de la présence de ma fille.
Et j'ai ressenti une immense peine que je ressens encore. Je pense que je comprends ce qu'il a voulu dire. Que je tente en quelque sorte d'arracher mon côté droit qui est le côté de l'homme, du masculin pour essayer de ne plus ressentir la peine de la mort de mon mari.
Comme si j'avais besoin d'arracher mon homme (homme=masculin=côté droit) de moi pour guérir de ma peine. Maintenant, en l'écrivant, je ne suis pas sûre que c'est ce qu'il voulait dire.
Ce que je ressens en tout cas ce soir, c'est que je ne voulais pas l'arracher. Je voulais et veux encore le garder aussi longtemps que possible. On me l'a arraché, c'est la vie qui me l'a arraché et je crie "NON" de toute la force de mon âme.
Il n'est plus là, j'ai perdu un pilier qui solidifiait ma vie. Maintenant, je me sens fragile, vulnérable et toutes les merdes qui m'arrivent en ce moment, j'ai l'impression que c'est pire que s'il était là. On n'est plus deux pour faire face aux bourrasques de la vie, je suis seule et j'ai quelqu'un à protéger en plus, alors que je me sens si peu solide.