samedi 24 mars 2007

Réponse à yzy

Vu que depuis tout à l'heure j'essaye d'enregistrer une réponse au commentaire de yzy sur ma note précédente sans y parvenir, j'ai fini par renoncer et poster cette réponse comme une nouvelle note.


Merci yzy.

J'ai vécu aussi la mort de mon père, il y a un peu plus de 12 ans (si longtemps déjà!), mais ça a été très différent.
Il est mort, comment dirais-je, en pleine santé. Probablement une rupture d'anévrisme à la fin d'une journée très active pour lui. Bref, c'est très dur à supporter aussi pour l'entourage qui ne s'y attend pas, mais pour la personne, je devrais presque dire que c'est une mort "idéale". Aucune souffrance, aucune dégradation de l'organisme.
Par contre le corps médical s'est signalé ce jour là aussi par sa nullité. La femme médecin qui est venue, alors que ma mère pensait encore que c'était seulement un malaise (comment reconnaitre la mort quand on n'est pas médecin), lui a dit tout à trac: "mais il est mort, vous ne voyez pas?".
C'est d'une délicatesse!
Elle a fait mieux cette c***. Comme mes parents étaient dans les Pyrénées quand c'est arrivé, je suis venue de Marseille avec mon mari et ma fille le jour même.
Le lendemain matin le médecin est revenue pour le certifacat de décès. Comme ma fille toussait, je lui ait demandé de l'examiner.
Non seulement elle nous a fait payer la consultation (encore, je le comprend à la limite), mais aussi le déplacement, alors qu'elle s'était déplacé pour le certificat de décès. Il n'y a pas de petit profit!
Finalement, il m'a fallu quand même appeler mon propre médecin à Marseille car ce qu'elle lui avait donné n'était pas efficace.