jeudi 15 mars 2007

Je repense à la note que j'ai fait il y a quelques jours sur le "suicide au cancer" et le fait qu'il allait mieux moralement au fur et à mesure que son état physique se dégradait.
Une autre idée m'est venue par rapport à ça.
Imaginez que vous ne soyez pas bien dans un lieu (à votre travail par exemple), comment réagissez vous selon que vous deviez y rester encore longtemps, voire toute votre vie jusqu'à la retraite ou qu'au contraire, votre contrat étant limité dans le temps, vous voyez approcher le moment où vous pourrez vous en aller de cet endroit où vous vous sentez mal?

Ça dépend des caractères bien sûr, mais il y a fort à parier que dans le deuxième cas, vous vous sentiez de mieux en mieux au fur et à mesure que vous vous approchez du terme de votre contrat.

Je me demande si ce n'est pas ce qui s'est passé pour lui. Sachant qu'il n'avait plus très longtemps à vivre cette vie dont il ne voulait plus, il se sentait mieux moralement au fur et à mesure qu'il se rapprochait du terme de cette vie.
C'est un peu contredit par le fait qu'il faisait des projets d'avenir. A moins que ces projets là, cela ai été comme une sorte de testament moral qu'il m'a légué. Une façon de me dire: "après ma mort, je veux que tu fasses ça et ça".
Et c'est ce que je fais d'ailleurs. Pas très vite, mais je le fais.