Elle devient moins amère la liberté que j'ai retrouvé, bien malgré moi, quand le compagnon de ma vie a disparu.
Je commence à en voir le côté positif.
Malgré l'amour que j'ai pour lui (oui "j'ai", je ne peux dire "j'avais" parce que s'il n'est plus, l'amour y est toujours, lui), je ne me voile pas la face et je sais que la vie commune avec lui était loin d'être facile.
C'était quelqu'un d'angoissé et qui avait besoin de tout controler, y compris les personnes de son entourage. Je me rends donc bien compte que ma liberté de mouvements était bien entravée par ce caractére particulier de mon homme. J'étais "infantilisée" presque autant que notre enfant. Surtout du point de vue financier puisque c'était lui qui gérait ça.
Cette liberté que j'ai retrouvée et qui était mienne avant lui, puisque j'ai vécu quand même onze années seule avant de le connaitre, elle me fait peur tout autant qu'elle me plait.
Gérer seule ma vie et mes dépenses et celles de ma fille, c'est pas facile et en même temps, c'est exaltant.
Je fini mon contrat de travail au mois de mars. La fatigue physique de ce boulot tout autant que la demande de mes employeurs qui souhaitaient un temps plein, alors que je n'arrive même pas à tenir un temps partiel, ont abouti à cette solution.
Je sais que s'il avait été encore là, je n'aurais pu refuser ce temps plein. Ou du moins, je l'aurais refusé, mais ça aurait été l'occasion de vives discussions, sinon de disputes. Il aurait mal supporté que je cesse de travailler, car ça aurait voulu dire: moins d'argent, donc l'angoisse de manquer.
Je ne dis pas que cette angoisse, je ne l'ai pas. Bien sûr que je l'ai. Je vais me retrouver au chômage avec très peu de chance de retrouver un travail. Mais je sais aussi que je ne peux plus tenir physiquement et qu'il n'est pas possible de faire autrement pour moi.
Que vais-je faire après? Je n'en sais rien. J'aimerais enfin vivre de mes compétences, mais sous quelles formes, je n'arrive pas encore à bien le voir.
Je commence à en voir le côté positif.
Malgré l'amour que j'ai pour lui (oui "j'ai", je ne peux dire "j'avais" parce que s'il n'est plus, l'amour y est toujours, lui), je ne me voile pas la face et je sais que la vie commune avec lui était loin d'être facile.
C'était quelqu'un d'angoissé et qui avait besoin de tout controler, y compris les personnes de son entourage. Je me rends donc bien compte que ma liberté de mouvements était bien entravée par ce caractére particulier de mon homme. J'étais "infantilisée" presque autant que notre enfant. Surtout du point de vue financier puisque c'était lui qui gérait ça.
Cette liberté que j'ai retrouvée et qui était mienne avant lui, puisque j'ai vécu quand même onze années seule avant de le connaitre, elle me fait peur tout autant qu'elle me plait.
Gérer seule ma vie et mes dépenses et celles de ma fille, c'est pas facile et en même temps, c'est exaltant.
Je fini mon contrat de travail au mois de mars. La fatigue physique de ce boulot tout autant que la demande de mes employeurs qui souhaitaient un temps plein, alors que je n'arrive même pas à tenir un temps partiel, ont abouti à cette solution.
Je sais que s'il avait été encore là, je n'aurais pu refuser ce temps plein. Ou du moins, je l'aurais refusé, mais ça aurait été l'occasion de vives discussions, sinon de disputes. Il aurait mal supporté que je cesse de travailler, car ça aurait voulu dire: moins d'argent, donc l'angoisse de manquer.
Je ne dis pas que cette angoisse, je ne l'ai pas. Bien sûr que je l'ai. Je vais me retrouver au chômage avec très peu de chance de retrouver un travail. Mais je sais aussi que je ne peux plus tenir physiquement et qu'il n'est pas possible de faire autrement pour moi.
Que vais-je faire après? Je n'en sais rien. J'aimerais enfin vivre de mes compétences, mais sous quelles formes, je n'arrive pas encore à bien le voir.