... ce jour où quand je dis "l'année dernière à la même époque", il n'est plus là, comme je le disais dans cette note.
L'année dernière à la même époque commence la douloureux première période du deuil. Une nuit sans sommeil, après une journée dont il en me reste que des bribes en dehors du moment fort que j'évoque dans la note précédente.
Les yeux qui brulent à force de pleurer et le lendemain une amie qui devait venir ce jour là et que je n'ai pas pu joindre le soir. Elle vient donc quand même et je lui annonce la nouvelle. Et puis les jours qui suivent où mon corps s'active pour oublier la douleur.
Le travail de deuil n'est pas fini. Plusieurs choses le retardent, l'alourdissent. Des choses dont je n'ai pas parlé ici parce qu'elles touchent d'autres personnes, mais qui ont une grande importance dans les difficultés que j'ai à me détacher de lui.
Enfin, non, ce n'est pas me détacher de lui que je veux dire, mais accepter son absence, aller de l'avant.
jeudi 11 octobre 2007
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