Au début j'étais submergée par le chagrin et la colère. Par le manque aussi.
Tout ça existe toujours, un peu atténué. Mais un nouvel élément vient se greffer sur tout ça. C'est une certaine forme de soulagement.
Pendant ces six années (trois d'épisode dépressif, trois de cancer), je n'ai pas vécu. J'étais à la fois totalement prise dans le mouvement de souffrance de l'autre, avec cette impression terrible de ne rien pouvoir faire pour l'aider et aussi dans l'attente angoissée de la catastrophe.
La catastrophe est arrivée et, lorsque le chagrin et le manque s'atténue, c'est le soulagement qui vient.
Je vis à nouveau. Je fais des trucs que je ne faisais plus. Je me sens exister à nouveau en tant que personne et non en tant que femme d'un homme souffrant.
Bien sûr tout ça, c'est avec lui que j'aimerais le vivre. Avec lui comme il était avant le début de la dépression. Mais ça n'est pas possible, alors, je prends la vie comme elle vient : sans lui, mais avec moi.
Tout ça existe toujours, un peu atténué. Mais un nouvel élément vient se greffer sur tout ça. C'est une certaine forme de soulagement.
Pendant ces six années (trois d'épisode dépressif, trois de cancer), je n'ai pas vécu. J'étais à la fois totalement prise dans le mouvement de souffrance de l'autre, avec cette impression terrible de ne rien pouvoir faire pour l'aider et aussi dans l'attente angoissée de la catastrophe.
La catastrophe est arrivée et, lorsque le chagrin et le manque s'atténue, c'est le soulagement qui vient.
Je vis à nouveau. Je fais des trucs que je ne faisais plus. Je me sens exister à nouveau en tant que personne et non en tant que femme d'un homme souffrant.
Bien sûr tout ça, c'est avec lui que j'aimerais le vivre. Avec lui comme il était avant le début de la dépression. Mais ça n'est pas possible, alors, je prends la vie comme elle vient : sans lui, mais avec moi.