Ma dernière note date d'il y a un an à deux jours près. Cela veut-il dire que c'est fini? Deuil accompli, on passe à autre chose.
Ce serait trop facile, trop simple. Il n'en est pas ainsi.
La nouvelle "phase" est, ce que je dirais, une phase d'enfermement. Outre le fait que je travaille plus à l'extérieur, je n'ai pas envie de sortir de chez moi, ni de voir des gens.
J'ai toujours été casanière, mais par période, je le suis plus encore. Et c'est actuellement une de ces périodes où sortir, aller faire quelque chose à l'extérieur m'est très difficile. Je prévois parfois des sorties, mais je me trouve toujours un bon prétexte pour annuler, rester chez moi.
Et encore, si je faisais très trucs chez moi. J'ai encore à restructurer ma maison, il y a du boulot de tri, de jet d'objets inutiles et encombrants, mais même ça, je n'ai pas envie de le faire.
Je reste presque toute la journée à surfer sur mon ordi, depuis deux jours à dessiner aussi, à m'occuper de l'essentiel dans la maison (faire la vaisselle, laver le linge). Mais rien d'autre.
Une sorte "d'amorphisme" dont je n'arrive pas à me dégluer. J'essaye par dessus le marché de ne pas culpabiliser sur cette mollesse, ça n'arrangerait rien, mais je culpabilise quand même. J'aurai tant de choses à faire que je ne fais pas. Et j'aurai le temps de les faire, mais je ne les fais pas.
Ce serait trop facile, trop simple. Il n'en est pas ainsi.
La nouvelle "phase" est, ce que je dirais, une phase d'enfermement. Outre le fait que je travaille plus à l'extérieur, je n'ai pas envie de sortir de chez moi, ni de voir des gens.
J'ai toujours été casanière, mais par période, je le suis plus encore. Et c'est actuellement une de ces périodes où sortir, aller faire quelque chose à l'extérieur m'est très difficile. Je prévois parfois des sorties, mais je me trouve toujours un bon prétexte pour annuler, rester chez moi.
Et encore, si je faisais très trucs chez moi. J'ai encore à restructurer ma maison, il y a du boulot de tri, de jet d'objets inutiles et encombrants, mais même ça, je n'ai pas envie de le faire.
Je reste presque toute la journée à surfer sur mon ordi, depuis deux jours à dessiner aussi, à m'occuper de l'essentiel dans la maison (faire la vaisselle, laver le linge). Mais rien d'autre.
Une sorte "d'amorphisme" dont je n'arrive pas à me dégluer. J'essaye par dessus le marché de ne pas culpabiliser sur cette mollesse, ça n'arrangerait rien, mais je culpabilise quand même. J'aurai tant de choses à faire que je ne fais pas. Et j'aurai le temps de les faire, mais je ne les fais pas.
5 commentaires:
Oups, j'ai communiqué mon adresse mail sur votre site, alors que je vous le destinais à titre personel. Merci de le supprimer, mais n'hésitez pas à me laisser un mot si vous le désirez.
Désolée Kat, mais je n'ai pas réussi à modifier ton premier commentaire.
Je n'ai pu que le supprimer pour que ton adresse e-mail n'apparaisse plus.
J'ai cependant sauvegardé le texte et je le remets ici:
Kat a écrit:
"Emue aux larmes par ton récit, d'une criante lucidité, d'une profonde honnêteté... Ce dernier billet fait pendant à mon propre état d'âme. Qu'est-ce qui pousse à ce repli sur soi-même, cet enfermement volontaire ? Pourquoi cette culpabilité quant à ce que vous qualifiez de "mollesse" ?
Peut-être parce qu'il nous semble indécent de ne pas vivre pleinement ?
10 février 2009 17:15"
Merci de ce témoignage qui me permet de voir que je ne suis pas la seule à qui ça arrive.
Peut-être as-tu raison. On se dit tellement que la vie est courte et qu'il faut en profiter de ce fait, que végéter tel que nous le faisons en ce moment nous semble une perte de temps indécente.
Cependant, quelquefois, je me dis aussi que j'ai vécu des périodes dans ma vie qui me semblaient ne devoir jamais changer, des choses pas agréables et dont je ne voyais pas le bout. Cependant il y a toujours un changement qui est intervenu, pas toujours en mieux, mais en différent.
Même si cette période actuelle me semble longue et peu productive, je sais qu'elle finira un jour. Je ne sais encore quand ni comment, mais je sais que ma vie sera différente, dans un an ou même dans un mois qui sait.
UMA
Bonsoir,
j'ai trouvé votre site par hasard, votre histoire m'a énormément touché. J'ai moi même un cancer qui c'est généralisé, je n'ai pas réussi à l'avouer à celle qui allait devenir ma femme au bout de 11 années de vie commune. J'ai 27 ans mais je reste un gamin car à cause de ma lâcheté je vais mourir sans elle, à mes côtés. Je me suis battu pour que cette saleté disparaisse mais n y suis pas arrivé, j'ai alors dit à mon amour que je ne l'aimais plus afin qu'elle accepte de me laisser partir. Aujourd'hui je regrette mon geste, je lui ai avoué ce que j'avais, mais elle ne veut plus me voir. Elle ne sait pas que mon cancer c'est généralisé et que je vais mourir, je ne lui dirais d'ailleurs pas car je pense que je l'ai déjà fait assez souffrir.
Votre histoire est dure mais belle.
Car on sent bien que l'amour était fort et présent, malgré la maladie. Malheureusement la vie n'est pas une ligne droite, et parfois de dure épreuve se dressent devant nous.
AUjourd'hui je profite de ma famille, avant de rejoindre le ciel et de briller à côté du soleil. Je n'attendrai pas qu'elle vienne me chercher.
JE vous souhaite de retrouver le bonheur.
yoanngonthier@yahoo.fr
Magnifique témoignage. J'aurais pu en être l'auteur car tout ce que j'ai confié à mon petit carnet je le retrouve dans votre blog que je viens de lire en pleurant. Pour moi, cela fait trois ans qu'il me manque cruellement, que je n'admets pas son départ ... S'en sors t'en un jour ?
beaucoup appris
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