... tourne, tourne, tourne dans ma tête en ce moment.
L'absence par moment se fait un peu moins douloureuse, un peu moins pressante. Est-ce que je m'habitue à ce qu'il ne soit pas là?
Dans moins d'un mois ça fera un an. Il y a des dates qui m'ont marquées dans cette période à part celle là. Le 3 octobre par exemple, le jour où un collègue de travail m'a dit la vérité sur son état, le jour où nous sommes partis tous les deux avec les pompiers vers la clinique où il est mort, le jour où il a été chez lui, vivant, pour la dernière fois. Ce jour là m'a laissé encore plus de souvenirs que celui de sa mort.
Et avant encore, il y a eu ce dimanche où nous sommes allés pour la dernière fois chez ma mère. Ce jour là il a conduit pour la dernière fois notre nouvelle voiture qu'il n'a conduit que deux fois en tout. Ce jour là, ma mère et mes soeurs ont compris qu'il allait mourir bientôt. Moi non, je ne voulais pas voir. C'est aussi la dernière photo que j'ai de lui.
Puis un autre dimanche, le 1er octobre, puisque c'était juste avant qu'il quitte la maison. Sa fille et l'ex de celle ci sont venus m'aider à faire des changements dans nos bacs. Déplacer des poissons. Lui était couché. Il ne pouvait déjà plus se lever. Il essayait de diriger les opérations de son lit, mais ça n'était pas facile et ça a fini en engueulade, comme toujours, parce qu'il avait un sacré mauvais caractère, mon homme. C'est la dernière fois que sa fille l'a vu.
Et puis il y a d'autres trucs qui me tournent dans la tête.
La mort. Est-ce que j'en ais peur? Ou non? Ou encore est-ce que je l'attends avec impatience? Des fois, c'est l'un et des fois c'est l'autre. Je ne sais plus.
L'absence par moment se fait un peu moins douloureuse, un peu moins pressante. Est-ce que je m'habitue à ce qu'il ne soit pas là?
Dans moins d'un mois ça fera un an. Il y a des dates qui m'ont marquées dans cette période à part celle là. Le 3 octobre par exemple, le jour où un collègue de travail m'a dit la vérité sur son état, le jour où nous sommes partis tous les deux avec les pompiers vers la clinique où il est mort, le jour où il a été chez lui, vivant, pour la dernière fois. Ce jour là m'a laissé encore plus de souvenirs que celui de sa mort.
Et avant encore, il y a eu ce dimanche où nous sommes allés pour la dernière fois chez ma mère. Ce jour là il a conduit pour la dernière fois notre nouvelle voiture qu'il n'a conduit que deux fois en tout. Ce jour là, ma mère et mes soeurs ont compris qu'il allait mourir bientôt. Moi non, je ne voulais pas voir. C'est aussi la dernière photo que j'ai de lui.
Puis un autre dimanche, le 1er octobre, puisque c'était juste avant qu'il quitte la maison. Sa fille et l'ex de celle ci sont venus m'aider à faire des changements dans nos bacs. Déplacer des poissons. Lui était couché. Il ne pouvait déjà plus se lever. Il essayait de diriger les opérations de son lit, mais ça n'était pas facile et ça a fini en engueulade, comme toujours, parce qu'il avait un sacré mauvais caractère, mon homme. C'est la dernière fois que sa fille l'a vu.
Et puis il y a d'autres trucs qui me tournent dans la tête.
La mort. Est-ce que j'en ais peur? Ou non? Ou encore est-ce que je l'attends avec impatience? Des fois, c'est l'un et des fois c'est l'autre. Je ne sais plus.
2 commentaires:
As-tu réussi à reprendre possession de ta vie ou est-elle comme arrêtée depuis son départ?
lanfeust: non, ma vie continue ou plutôt petit à petit j'en reprends possession. Après tout il fut une époque où je ne le connaissais pas et je vivais quand même (mal il est vrai).
Tout ce qu'il m'a apporté (ne serait-ce que ma fille, mais aussi 14 années de souvenirs), c'est toujours là et c'est à moi d'en faire qq chose maintenant. De m'en servir pour évoluer.
UMA
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