dimanche 11 février 2007

16 octobre 2006

La douleur de l'absence

Il y a le chagrin, il y a la colère, mais je sais, qu'à la longue, va s'installer quelque chose de plus souterrain, de plus pernicieux: la douleur de l'absence.

Nous avions l'habitude, ma fille et moi, qu'il ne soit pas là pendant de longues périodes. Pendant ses séjours à l'hôpital ou en maison de convalescence. Mais il y avait le téléphone plusieurs fois par jour et nous allions le voir, tous les jours, selon la distance ou au moins le week-end.

Tandis que, maintenant, il n'y a plus rien. Ni sa voix au téléphone, ni sa présence quelques heures dans la journée ou un week-end entier.

Depuis des années déjà, je devais assurer seule l'essentiel de l'entretien de la famille et de plus en plus, au fur et à mesure de l'aggravation de sa maladie. Et m'occuper de lui par dessus tout ça, mais ce n'est pas l'aide qu'il pouvait m'apporter encore selon ses faibles moyens qui va me manquer, c'est sa présence.


Commentaires (sur mon autre blog blogger):

mae a dit...
c'est vrai que l'absence est toujours là 24 heures sur 24, dans les petits gestes de la vie, mais quand on réussit à faire passer cette absence pour des souvenirs heureux, ça marche mieux! j'ai essayé

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